Alors comme ça, vous avez lu notre manifeste sur le ViteButNotTooMuch ? L'idée vous a peut-être séduit, interpellé, voire même fait un peu rêver d'une productivité moins... brutale. Mais au fond, une petite voix vous chuchote (ou hurle, c'est selon) : "Ok, c'est bien joli sur le papier, mais dans la VRAIE vie, avec MES contraintes, MON boulot, MA famille... est-ce que ce truc, ça fonctionne réellement ?"
C'est une excellente question. Une question légitime. Parce qu'on en a soupé des méthodes miracles qui promettent monts et merveilles et qui finissent au cimetière des bonnes résolutions, juste à côté de l'abonnement à la salle de sport de janvier dernier.
Alors, mettons les pieds dans le plat, sans langue de bois, entre passionnés de l'efficacité (la vraie, celle qui dure) : OUI, le ViteButNotTooMuch, ça fonctionne. Et ce n'est pas de la magie noire ou un alignement cosmique particulier. C'est juste... profondément logique et humain.
Soyons honnêtes. Le monde de la productivité est une jungle. On est bombardés de "hacks", de "systèmes infaillibles", d'"ultimes secrets des gens qui réussissent" (qui, bizarrement, ont souvent quelque chose à vous vendre). Alors, quand un concept comme ViteButNotTooMuch débarque avec sa simplicité presque déconcertante, le scepticisme est une réaction saine.
Dans notre société qui valorise la vitesse brute, l'idée de "NotTooMuch" peut faire peur. "Si je ne suis pas constamment en train de faire, je vais prendre du retard, je vais être moins performant !" C'est une croyance tenace, mais souvent... fausse.
Plus de résultats, moins de stress, plus de sens... Ça sonne presque comme une utopie. On s'attend à des solutions complexes pour des problèmes complexes. Pourtant, parfois, les réponses les plus puissantes sont celles qui nous ramènent à l'essentiel.
Beaucoup d'entre nous sont tellement habitués à courir partout, à jongler avec mille urgences, que l'idée d'une approche plus posée, plus intentionnelle, semble contre-intuitive. C'est comme demander à un hamster de descendre de sa roue : au début, c'est déstabilisant.
Le ViteButNotTooMuch ne fonctionne pas parce qu'on saupoudre de la poudre de perlimpinpin sur nos to-do lists. Ça fonctionne parce que c'est basé sur des principes fondamentaux de performance et de bien-être humains.
C'est le cœur du réacteur. En vous accordant des pauses REELLES, en définissant des limites claires (le fameux "assez"), en disant non aux distractions et aux sur-sollicitations, vous ne perdez pas de temps. Vous rechargez votre énergie physique et mentale. Vous améliorez votre concentration. Vous permettez à votre cerveau de traiter l'information, de consolider les apprentissages, et d'être plus créatif.
Imaginez un bûcheron qui affûte sa hache. Est-ce qu'il perd du temps ? Non, il s'assure que chaque coup sera plus efficace. Le "NotTooMuch", c'est l'affûtage de votre hache personnelle. Un travail fait avec un esprit clair et reposé est non seulement plus rapide, mais surtout de bien meilleure qualité. Finies les erreurs d'inattention dues à la fatigue, fini le travail superficiel parce qu'on est déjà en train de penser à la tâche suivante.
Le ViteButNotTooMuch vous force (gentiment) à vous demander : "Qu'est-ce qui compte VRAIMENT ?" Au lieu de vous éparpiller sur dix fronts à la fois avec une efficacité médiocre, vous concentrez votre "Vite" sur les 2-3 tâches qui vont avoir un impact majeur. C'est le principe de Pareto (80% des résultats proviennent de 20% des efforts) appliqué avec discernement. Vous faites peut-être moins de choses en volume, mais vous accomplissez plus de choses qui ont de la valeur. Et ça, c'est drôlement plus satisfaisant (et efficace !).
On a tendance à gérer notre temps, mais on oublie souvent de gérer notre énergie. Le ViteButNotTooMuch remet l'énergie au centre du jeu. Dormir suffisamment, bien manger, faire des pauses, protéger son focus... ce ne sont pas des luxes, ce sont des nécessités pour maintenir un niveau de performance élevé et durable. Essayer d'être "Vite" quand toutes vos jauges sont dans le rouge, c'est comme essayer de gagner une course avec un pneu crevé. Ça ne fonctionne pas, ou alors, pas longtemps et avec beaucoup de dégâts.
Chaque fois que vous dites "oui" à quelque chose, vous dites implicitement "non" à autre chose (souvent, votre temps de repos, votre concentration, ou une tâche plus importante). Le "NotTooMuch" vous apprend à protéger vos frontières, à refuser ce qui ne vous sert pas ou ce qui vous éloigne de vos véritables objectifs. Ce "non" libère de l'espace, du temps et de l'énergie pour les "oui" qui comptent vraiment.
Même si le terme ViteButNotTooMuch est notre petite création, les principes sous-jacents sont observés partout :
Il alterne entraînements intenses ("Vite") et périodes de récupération cruciales ("NotTooMuch"). Sans récupération, c'est la blessure ou le surentraînement assuré.
Il travaille avec concentration et précision ("Vite" sur les gestes maîtrisés) mais prend le temps de la réflexion, du choix des matériaux, du repos des yeux ("NotTooMuch"). La précipitation mène rarement à un chef-d'œuvre.
Avez-vous déjà eu une idée lumineuse sous la douche ou pendant une promenade, après avoir "décroché" d'un problème ? C'est le "NotTooMuch" qui laisse votre subconscient travailler.
Avez-vous déjà bouclé un dossier important en vous isolant pendant deux heures, sans notifications, totalement focus ? C'est la puissance du "Vite" ciblé.
Le soulagement et la fierté que vous ressentez après avoir terminé une tâche difficile, mais sans vous sentir complètement vidé ? C'est l'équilibre ViteButNotTooMuch.
Personnellement, depuis que j'ai adopté cette philosophie, j'ai vu une transformation. Moins de "coups de bourre" inutiles, une meilleure clarté sur mes priorités, et paradoxalement, une capacité à produire un travail de meilleure qualité, plus rapidement quand il le faut, parce que je suis globalement moins épuisé et plus serein. Mes listes de tâches sont plus courtes, mais mes réalisations sont plus significatives.
Quand on dit que "ça fonctionne", on ne parle pas juste de cocher plus de cases sur une to-do list. On parle d'un changement plus profond :
Atteindre des objectifs qui ont du SENS pour vous.
Produire un travail de MEILLEURE qualité, dont vous êtes fier.
Réduire significativement le STRESS, l'anxiété et le sentiment d'être débordé.
Retrouver du PLAISIR et de l'engagement dans ce que vous faites.
Construire une productivité DURABLE, qui ne vous grille pas au bout de quelques mois.
Avoir plus de temps et d'énergie pour ce qui compte en dehors du travail.
C'est une victoire qualitative autant, sinon plus, que quantitative. C'est arrêter de courir après le vent pour se concentrer sur la construction d'un moulin solide et efficace.
La seule façon de savoir si une paire de chaussures vous va, c'est de l'essayer. C'est pareil pour ViteButNotTooMuch. Ce n'est pas une formule magique à appliquer aveuglément, mais un ensemble de principes à adapter à votre personnalité, votre contexte, vos objectifs.
N'essayez pas de tout révolutionner du jour au lendemain. Choisissez UN aspect du ViteButNotTooMuch qui vous parle. Peut-être planifier de vraies pauses pendant une semaine. Ou vous limiter à 3 objectifs majeurs par jour.
Notez comment vous vous sentez. Votre niveau d'énergie ? Votre concentration ? Votre satisfaction en fin de journée ? Les résultats obtenus ?
Ce qui fonctionne pour l'un ne fonctionnera pas forcément à l'identique pour l'autre. Soyez flexible. L'important est de trouver VOTRE rythme ViteButNotTooMuch.
Il y aura des jours "sans", des moments où vous retomberez dans vos anciennes habitudes. C'est normal ! L'important, c'est de s'en rendre compte et de revenir doucement sur le chemin.
Oui, ViteButNotTooMuch, ça fonctionne. Ça fonctionne parce que ça respecte notre humanité, nos besoins fondamentaux d'énergie, de focus, de sens et de repos. Ça fonctionne parce que ce n'est pas une contrainte de plus, mais une libération de la tyrannie de l'urgence et du "toujours plus".
Ce n'est pas une solution miracle qui effacera tous vos problèmes d'un coup de baguette magique. C'est un chemin, une pratique, une philosophie qui, petit à petit, peut transformer radicalement votre façon de travailler et de vivre votre productivité.
Le plus grand "proof of concept", la démonstration la plus éclatante, ce sera la vôtre. Alors, la vraie question n'est peut-être pas "est-ce que ça fonctionne ?", mais plutôt : "Suis-je prêt(e) à essayer pour voir comment ça peut fonctionner POUR MOI ?"
On parie que vous ne serez pas déçu du voyage ?